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Le séminaire : histoire

le séminaire de belpech

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Au cours du XVIIe siècle, de nombreux séminaires furent créés, notamment sous l'impulsion de M. Raymond Bonal

(prêtre du diocèse de Rodez) qui créa, entre autres, une communauté de prêtres séculiers, destinés à professer dans les séminaires, sous le vocable d'Oblats de Marie. Ainsi fût créé le séminaire de Caraman, à Toulouse, puis de nouveaux établissements comme celui de Saint-Geniez, de Figeac, de Chirac, de Puylaurens et enfin, de Belpech en 1694.

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Il semble que trois Oblats, sur les suggestions de l'évêque de Mirepoix, Pierre de La Broue,

proposèrent aux consuls de Belpech la fondation d'un séminaire dans leur localité.

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Par deux actes notariés des 26 juins 1682 et 30 septembre 1723, la communauté de Belpech concéda aux Oblats de Marie la jouissance de la chapelle votive dédiée à la sainte Vierge, de son mobilier et de ses revenus. En retour, trois prêtres oblats prenaient l'engagement d'entretenir la chapelle et d'instruire les jeunes.

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L'enseignement comprenait deux sections : L'une, réservée aux vocations ecclésiastiques, devait fomer les prêtres et vicaires aptes à remplir leurs fonctions dès leur sortie du séminaire. L'autre, confiée à un régent rémunéré par la commune et l'hôpital,

était destinée à l'instruction de tous les enfants de la ville.

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Dans le dénombrement des biens de la communauté, dressé en septembre 1688 par les consuls, on mentionne que "dans l'endroit où était le cloître, lesdits sieurs prêtres ont fait bâtir des chambres", apparemment des cellules destinées aux jeunes clercs.

On suppose que le cloître rejoignaient les deux parties de bâtiments qui subsistent.

La sacristie, à l'est, fut rehaussée d'un étage et devint le réfectoire.

La maison, à l'ouest, fut aussi dotée d'un étage supplémentaire.

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La grande parcelle en contrebas du séminaire, clôturée d'un mur daté de 1707, constituait le jardin du séminaire.

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Me Lacroix, dernier supérieur, étant décédé en 1773, ne fut pas remplacé. Les consuls reprirent possession de la chapelle et de ses revenus. Dix-neuf ans plus tard, en 1792, la chapelle et le séminaire, désaffectés, furent vendus aux enchères puis divisés par lots.

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